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Liberté de conscience

Soyez avertis que cette section aborde des sujets en lien avec des comportements coercitifs, agressifs, voire violents. Si vous ne désirez pas lire sur ces sujets, nous vous encourageons à retourner à la page d'accueil. Pour des informations sur les enseignements d'autres confessions sur la liberté religieuse et les obstacles interprétatifs des écrits d'autres confessions à la libération de comportements coercitifs, veuillez visiter notre page sur la liberté de conscience.

Quoique l'universalisme moral peut prendre différentes formes, plusieurs de ses disciples lisent la Déclaration universelle des droits de l'homme comme supposant une sorte d'universalisme moral. Nous présumerons pour cette page qu'il s'agit d'une adhésion à la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Liberté dans l'enfance et le mariage

Quoique la Déclaration universelle des droits de l'homme ne formalise pas la liberté religieuse dans la famille, dans le mariage, et dans la société dès un âge spécifique, plusieurs de ses disciples fixent normalement le début de l'âge de maturité religieuse à entre quinze ans et l’âge de maturité civile de leurs juridictions respectives.

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Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

(Déclaration universelle des droits de l'homme, Article premier)

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Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

[Déclaration univrselle des droits de l'homme, Article 2(1)]

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​Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

(Déclaration universelle des droits de l'homme, Article 18)

 

​​​​​​​​Un universaliste religieux qui adhère à la Déclaration universelle des droits de l'homme respectera normalement la liberté religieuse de son mari ou de sa femme aussi, y compris sa liberté d'enseigner sa foi à ses enfants.

 

Jusqu’à l’âge de maturité religieuse, les enfants sont sous la direction de leurs parents. À l’âge de maturité religieuse, leurs enfants peuvent déclarer leur foi comme une conviction et être enregistrés comme jeunes disciples d'une confession de leur choix, que leurs parents le soient ou non. Si des parents permettent à un enfant sous l’âge de maturité religieuse d’assister aux réunions d'une confession, et en fait, d’en être disciples, cela est également permis.

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Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

(Déclaration universelle des droits de l'homm, Article 29(3)]

Même lorsqu'un parent confère la liberté religieuse à son enfant dès un jeune âge au moins en principe, ce parent pourrait choisir de limiter cette liberté aux confessions qui reconnaissent le droit des quitter.​​

Obstacles à la libération

Certaines interprétations de la Déclaration universelle des droits de l'homme que nous vous présentons ci-dessous peuvent soulever des obstacles à la libération de comportements coercitifs ou contribuer à une escalade des comportements jusqu'à des menaces de violence mortelle voire des passes à l'acte.​ Quoique nous reconnaissons que toute personne des deux sexes peut subir ou commettre de la violence sexuelle ou conjugale, nous utiliserons les pronoms masculins pour l'agresseur et féminins pour la victime ici par conformité à la grammaire française :

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Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

(Déclaration universelle des droits de l'homme, Article premier)


Une jeune victime qui rencontre un comportement coercitif pour la première fois hors d'un contexte familial pourrait éprouver de la difficulté à défendre ses limites contre un agresseur persistant tout en essayant de résister de manière bienveillante. Quoique l'Article 3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme semble permettre l'autodéfense dans certains cas, la victime pourrait éprouver de la difficulté à décider si un cas en particulier permet l'autodéfense et quelle forme d'autodéfense cet Article permet, surtout lorsqu'il s'agit de violence psychologique sans menace de violence physique contre la victime.​​

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Pour toute urgence, vous devriez composer le 911. Pour de l'aide professionnel, le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montreal (CVASM) et le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement et leur entourage (Criphase) aident non seulement les victimes de violence sexuelle mais les victimes de comportements coercitifs pré-sexuels voire non sexuels aussi (car nous ne pouvons jamais savoir si un comportement coercitif non sexuel s'agit d'un comportement coercitif pré-sexuel avant qu'il soit trop tard).

Surtout lorsqu'il s'agit d'une contrainte à une relation sexuelle hors mariage, la victime pourrait la percevoir comme de la violence sexuelle avant tout ; mais s'il s'agit non pas d'une contrainte à un seul rapport sexuel mais bien de contraintes à une relation s'agissant de rapports sexuels à répétition ou de tentatives de contrainte au mariage, on peut la qualifier de violence « conjugale » aussi. Dans ce cas, vous pourriez joindre SOS violence conjugale. Si vous la percevez toutefois toujours comme de la violence sexuelle d'abord, les CVASM et Criphase pourront vous aider aussi.

Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

[Déclaration universell des droits de l'homme, Article 2(1)]

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​​Même quand la victime aimerait jamais revoir son agresseur pour le restant de sa vie sur terre, veut de l'aide, et veut la justice, elle pourrait hésiter de chercher de l'aide si elle craint que cela pourrait mener à une punition injuste contre l'agresseur, au moins lorsque l'agresseur ne contraignit pas la victime par une menace de violence physique contre la victime et surtout lorsque la victime peut considérer l'agresseur comme une victime à par entière (comme dans le cas d'un agresseur demandeur d'asile de statut précaire qui essaie par désespoir de contraindre la victime à le marier pour éviter son expulsion vers un pays instable).

Quand il s'agit d'un agresseur de sexe masculin, une victime consciente des discriminations contre les hommes pourrait hésiter davantage à chercher de l'aide par crainte d'une punition excessive voire injuste contre l'agresseur, ​ Si vous cherchez de l'aide en lien avec la violence sexuelle ou conjugale et redoutez une punition excessive voire injuste contre un agresseur (comme dans le cas d'un agresseur de statut précaire), vous pouvez toujours joindre le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM) par courriel de manière anonyme initialement.​

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Si vous redoutez de la discrimination à l'égard d'un homme victime, vous pouvez joindre le Centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement et leur entourage (Criphase) aussi.​

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Une personne qui n'adhère à aucune religion pourrait préférer souffrir puis mourir que dissimuler son incroyance et même lorsqu'elle croit en la possibilité de l'existence de Dieu, elle pourrait toujours préférer subir la torture puis la mort que de dissimuler son incertitude puis déclarer sa croyance certaine en Dieu.​ Un agresseur qui ignore cette fortitude de caractère peut sous-estimer la difficulté de contraindre sa victime à la dissimulation de son absence de foi et ​se surprendre lui-même lorsqu'il escalade son comportement coercitif jusqu'à une menace de suicide ou à quel qu'autre comportement aussi voire plus violent au delà de ce à quoi il se croyait capable.

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Même une personne qui ne croit pas en la certitude de l'existence de Dieu peut toutefois croire en la possibilité de son existence. Par exemple, certains francophones lisent la Bible à des fins littéraires et certains parmi eux peuvent croire en la possibilité de l'autorité de la Bible aujourd'hui. Dans un tel cas, la Bible pourrait influencer une telle personne autant voire plus que la Déclaration universelle des droits de l'homme et sa manière d'interpréter la Bible pourrait lui présenter d'autres obstacles. Pour plus d'informations à ce sujet, veuillez visiter notre page sur le biblicisme littéraire. Quoique moins fréquent dans la francophonie, une personne peut, sans croire en sa certitude, croire en la possibilité de l'autorité des écrits d'une autre religion aujourd'hui et sa manière d'interpréter ces écrits là pourrait lui présenter des obstacles aussi. Pour plus d'informations sur les obstacles que d'autres confessions peuvent présenter, veuillez visiter notre section sur la liberté de conscience.​​​

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Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.

[Déclaration universelle des droits de l'homme, Article 20(1)]
 

Un universaliste moral ne percevra normalement pas une objection morale en soit à la recherche d'aide médicale lorsqu'elle ne menace pas les droits d'un autre.  Lorsque la violence mène la victime à une dépendance, elle peut certainement participer à des rencontres de douze étapes aussi pour lesquelles existe une application Android (au moins en anglais), surtout lorsqu'elle ne peut accéder à la thérapie professionnelle, si elle croit que cette participation pourrait l'aider.

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Déclaration universelle des droits de l'homme, Article 3)

Ce texte pourrait mener même une femme à s'interroger sur si la vie humaine commence à la conception et s'il elle peut donc moralement avorter seulement dans le but de mettre fin à sa grossesse. Même lorsqu'il s'agit d'un enfant conçu dans le viol, toute tentative de la contraindre à avorter pourrait la détresser davantage. Un homme dans la même situation pourrait se sentir davantage impuissant face à la volonté de son agresseur d'avorter seulement pour mettre fin à sa grossesse.​ Si vous avez besoins de l'aide pour une grossesse, vous pouvez joindre Grossesse secours. Grossesse secours respectera vos limites confessionnelles dans toutes vos décisions.

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